froissement au mur de la lézarde
présente menace imperceptible dans l’invariant
équilibre : « le voici immobile… »
le repos se délite et lentement s’effrite
fêlure fissure balafre
tout peut venir dans cet entre deux
l’avarie se propage et s’étend
frissonnant pierre à pierre le mur s’effrite
s’entrouvre soudain peu sûr
car le repère change la visée se déplace
apparition du mouvement fissures disjonctions
or voici que le temps peu à peu se délabre
l’éternité se fend s’entrouvre
il s’écroule et s’écroule et s’efface
annonçant l’avenir rudéral